Industrie. À l’occasion de ses 50 ans, Lafarge Ciment Antilles célèbre avant tout une aventure humaine, partagée entre collaborateurs, partenaires, clients et fournisseurs dans un but univoque : construire durablement l’avenir de nos territoires.

C’est sur la décision du Général de Gaulle d’industrialiser Jarry en Guadeloupe et le port de Fort-de-France en Martinique qu’a été lancée la construction de deux stations de broyage et qu’a débuté, en 1971, la production de ciment sur les deux territoires.

Nous avons recueilli les regards portés sur Lafarge Ciments Antilles par Arnaud Guilloré, Directeur Général et Sony Clavier, DRH.

Acteur majeur du patrimoine économique des Antilles françaises avec plus de 100 salariés et trois fois plus d’emplois induits, quels sont les secrets d’une telle longévité ?

Arnaud Guilloré, Directeur Général : Nous avons toujours axé notre développement en lien avec la préservation et la promotion de l’industrie locale, car elle est créatrice d’emplois locaux et vectrice d’innovation.

Cette dynamique économique est essentielle pour nos départements. La crise sanitaire a mis en lumière un besoin et un désir de réindustrialiser nos territoires en général.

Nous y travaillons de concert avec les autres entreprises industrielles et les associations interprofessionnelles, notamment les MPI et l’association du Grand Jarry.

Arnaud Guilloré - directeur général Lafarge Ciment Antilles
Arnaud Guilloré

L’innovation est donc un facteur essentiel à votre croissance ?

A.G : Oui, l’innovation est fondamentale dans notre politique, nous avons le devoir d’en apporter au marché, car elle nous permet de :

  1. Nous adapter aux nouvelles demandes de nos clients
  2. Créer localement des produits plus performants
  3. Améliorer les conditions de travail sur les chantiers
  4. Et surtout d’inscrire Lafarge Ciments Antilles dans une réelle volonté de développement durable

Au cours des années, nous avons créé de nouveaux types de ciment dans nos laboratoires et adapté le conditionnement de nos produits au marché local. Ces dernières années, l’innovation a été également portée par nos filiales LBC (béton prêt à l’emploi) et la SAM (produits techniques et décoratifs pour le BTP).

« Un exemple récent d’innovation : la commercialisation d’un béton luminescent qui renvoie la lumière emmagasinée la journée, le béton ArteviaTM Boreal. »

Le lien social a-t-il aussi été déterminant dans la résilience globale de Lafarge Ciment Antilles ?

Sony Clavier, DRH : Absolument, et nous nous efforçons de l’entretenir en maintenant une culture d’entreprise forte, en valorisant les compétences de chacun, en privilégiant la promotion interne et en offrant des conditions de travail confortables. On fait véritablement carrière chez Lafarge !

Durant les coups durs, la direction s’est toujours battue aux côtés des collaborateurs, nous sommes une petite famille et nous sommes très fiers et reconnaissants de la fidélité de nos salariés, actuels et anciens, que nous saluons.

Sony Clavier - DRH Lafarge Ciment Antilles
Sony Clavier

Quels sont vos grands objectifs d’ici à 2030 en faveur du développement durable ?

A.G : Nous avons le projet ambitieux de minimiser l’empreinte sur l’environnement de Lafarge Ciment Antilles.

Localement, réduire nos émissions de CO2 se traduit par le développement d’une économie circulaire, comme nous l’avons réalisé avec Albioma en Guadeloupe ou avec le Groupe SEEN en Martinique, par l’utilisation de résidus de fabrication industrielle et de plâtre.

En parallèle, nous travaillons sur les questions d’économie des ressources électriques, avec l’installation de panneaux photovoltaïques sur nos deux sites, de gestion de l’eau et de nos émissions de poussières.

En 2018, nous avons obtenu la certification ISO 140001, preuve de notre engagement d’amélioration continue de nos process de fabrication et de la commercialisation de nos produits dans une démarche de développement durable.

Comment se traduit la politique RSE de Lafarge Ciment Antilles ?

S.C. : Outre les objectifs environnementaux évoqués par M. Guilloré, nos actions concernent également  la jeunesse et son éducation.

« Valoriser la jeunesse de nos territoires, lui donner envie de rester ici ou revenir quand elle est partie est notre priorité. »

Nous participons à l’éducation et à la formation des jeunes (Lauréats de l’Excellence, Olympiades de chimie,…) et nous faisons des interventions dans les lycées pour initier les élèves au monde de l’entreprise. 

Un autre volet social concerne nos actions dans le domaine de « la Diversité et l’Inclusion », nous travaillons avec les ESAT pour l’emploi de personnes en situation de handicap et soutenons des associations en leur faveur.

Nous avons aussi mis en place un « plan Santé et Sécurité » pour que l’ensemble de nos collaborateurs travaillent dans un environnement sain et sans risque. Notre ambition est le zéro accident en créant un environnement sécurisé pour nos collaborateurs, nos sous-traitants, nos clients et toutes les communautés avec lesquelles nous travaillons. 

Nous nous associons également à de nombreuses initiatives et projets culturels ou artistiques locaux.

Un mot pour conclure ?

S.C. : Lafarge Ciments Antilles est définitivement une entreprise à taille humaine, qui place l’Homme au centre de ses préoccupations. Une entreprise réellement engagée pour construire durablement l’avenir économique des territoires et le futur de notre jeunesse.

A.G. : Nos objectifs d’innovation et environnementaux sont les moteurs de notre stratégie afin d’assurer la pérennité de l’entreprise dans son environnement avec l’ambition que Lafarge Ciment Antilles soit encore là dans 50 ans !

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