Assurance Outremer : des garanties de proximité 

Plus qu’un assureur, la compagnie créée et implantée dans les Antilles se veut un partenaire pour ses assurés.

Propos recueillis par Mathieu Rached

Généraliste au départ, l’assurance mutualiste fondée en 1994 s’est petit à petit spécialisée dans l’assurance professionnelle et a construit une offre pertinente, souple et qualitative en ciblant notamment les métiers de bouche.

Boulangers, bouchers, traiteurs, restaurants trouvent chez l’assureur un interlocuteur de choix qui connaît parfaitement le marché antillais et une garantie de confiance.

« Tous les centres de décision sont basés en Martinique et Guadeloupe », Thierry Coat, directeur général

Rencontre avec Gary Chatam et Richard Crater, responsables de l’activité professionnelle en Martinique et en Guadeloupe. 

Quel type de relations entretenez-vous avec vos clients ? 

Gary Chatam : Nous sommes très attachés à leur proposer une offre de garantie sur-mesure, véritablement conçue à partir de leurs besoins et leurs problématiques réelles.

C’est la seule manière d’apporter une réponse et une assistance efficace en cas de coup dur. 

Richard Crater : Ce qui nous amène à faire systématiquement des visites de risque. Les clients peuvent être d’abord étonnés, mais ils sont finalement rassurés par ces visites de terrain.

Bien connaître les machines, les locaux, l’environnement d’exercice et d’évolution de l’entreprise c’est la base pour bien remplir notre rôle d’assureur et de conseil. 

En les connaissant mieux, vous apprenez aussi des choses sur leur métier…

R C. : Plus précisément sur les particularités de leur entreprise, ce qui nous permet aussi de les sensibiliser à des mesures de prévention sur leurs équipements, sur les accès à leurs locaux, l’importance du critère hygiène et sécurité etc.

Au sein de nos huit agences en Martinique et en Guadeloupe, nous intervenons dans l’optique de développer leur activité dans les meilleures conditions.

Les contrats et garanties d’Assurance Outremer ont d’ailleurs vocation à rester souples et évolutifs 

R C. : C’est essentiel.

D’abord, la question du timing est importante : dans le cas d’une ouverture d’entreprise, un bilan au bout de six mois prendra en compte l’évolution du chiffre d’affaires, l’achat de nouveau matériel…

On veut et on doit rester au plus près de la réalité de nos clients. 

Quelle perception ont les assurés de cet engagement en termes de proximité ? 

G C. : Nous nous intéressons aux professionnels, ils le mesurent et l’apprécient.

C’est d’ailleurs l’interaction avec les entreprises qui nous permet d’enrichir notre gamme en l’ajustant aux réalités et préoccupations des chefs d’entreprise.

R C. : En réalité, notre rôle en tant qu’assureur est de les amener à se poser les bonnes questions pour qu’on puisse anticiper ensemble. 

C’est-à-dire ? 

R C. : Un incendie va endommager le matériel d’accord, mais il va aussi générer une perte d’exploitation que nous devons mesurer.

De même, lorsqu’un salarié pivot est absent, l’entreprise tout entière est touchée ; il existe des garanties pour faire face et prendre en charge les frais occasionnés : heures supplémentaires, personnel intérim…

Quelles autres garanties êtes-vous amenés à mettre en place pour les métiers de bouche ? 

G C. : Nous proposons une garantie annulation de prestation à nos clients traiteur pour rembourser les frais engagés en cas d’annulation d’un événement.

Autre exemple, notre risque automobile a été enrichi de la clause « auto pro », qui permet de couvrir entre autres les marchandises transportées, ou encore le matériel professionnel en cas de vol ou d’accident.

De même nous proposons une garantie de perte d’exploitation étendue à dix-huit mois au lieu de douze mois pour couvrir les délais qui peuvent souvent être rallongés.

Vous anticipez tout… d’où votre slogan : Asiré pa pétèt ! 

G C. : (sourire) C’est vrai, c’est notre leitmotiv permanent ; notre manière de travailler, on ne laisse pas de place à l’approximation, c’est notre garantie.