Les bienfaits de la sophrologie expliqués par Myriam Célestine 

Chaque mois, un membre de la fédération martiniquaise des thérapeutes et praticiens bien-être s’intéresse pour EWAG au monde l’entreprise et aux améliorations à la portée de chacun. Rencontre ce mois-ci avec Myriam Célestine. Praticienne en sophrologie et formée au yoga du rire, elle est convaincue qu’on attire les énergies qui nous ressemblent. 

En travaillant sur la respiration, la sophrologue Myriam Célestine travaille en profondeur sur nos émotions. Pour arriver petit à petit à nous reprogrammer, « reprogrammer notre perception de nous-mêmes, de nos capacités et de notre potentiel ». Accessible à tous et à tout âge. 

La sophrologie, pour se replacer dans le présent 

C’est un accompagnement qui sera très utile aux personnes que l’on décrit comme des personnes très « mentales », c’est-à-dire qui sont un peu piégées dans leurs habitudes de pensées et de ressentis.

Ce sont des gens qui sont trop dans le passé ou trop dans le futur, souvent de nature angoissée, dans la crainte de ne pas arriver à réaliser quelque chose, même si elles aimeraient se réaliser,
mieux conduire leurs missions ou changer de métier par exemple.

Alors qu’elles sont en quelque sorte prises à leur propre piège mental, la sophrologie va les aider à passer à l’action en leur permettant, d’abord, d’apprendre à gérer leurs émotions, et de dépasser ensuite leurs pensées limitantes.

Voie d’entrée sur un état général de bien-être physique et psychique

Quand on respire bien on est plus calme, on se tient de manière plus digne et on est aussi beaucoup plus performant, endurant et agile face aux challenges dans notre vie professionnelle.

Plusieurs exercices existent, que l’on pratique en séance et qui sont à répéter à l’envi, au quotidien. Avec « l’arrêt sur images », le patient est ainsi invité à « considérer » son corps depuis un autre point de vue, se placer au-dessus de lui afin de s’observer littéralement et de s’interroger sur son corps et son état de tension, dans la nuque, la mâchoire, les épaules…

Automatiquement, par cet exercice, on redécouvre sa posture, son corps, sa gestion de l’espace, les tensions subies et on se corrige en se plaçant dans une meilleure configuration avec une meilleure concentration et une meilleure productivité.

Plus de respiration, moins de stress

Par ce travail sur les différentes niveaux et états de la conscience, on s’attèle en fait à reprogrammer ses attitudes et ses émotions reflexes, ce qui va avoir des effets très rapides sur l’approche et la gestion de situations stressantes aussi bien que sur son « attitude de travail ».

Chacun, salarié, manager, technicien…, va appréhender et mener ses taches avec un nouveau sens de responsabilité et de satisfaction.

On peut tous en faire l’expérience en prenant un temps de respiration, un temps calme à l’écoute de notre environnement, en dehors du tumulte, le matin, à midi après déjeuner ou le soir.

Une fois qu’on sait le faire, c’est un outil puissant pour soi qui devient rapidement un besoin. 

Plus de charisme 

En cette période Covid-19, attention au télétravail. S’il a beau ressembler à une version « light » du travail, il est tout aussi générateur de stress et de tensions que le travail « traditionnel ». Se familiariser avec la bonne respiration va là aussi nous rendre capables d’en neutraliser les effets pernicieux.

C’est quoi la « bonne respiration » alors ? C’est abandonner la respiration claviculaire, saccadée, pour la respiration profonde, abdominale.

Celle-ci ressemble à la respiration que nous avons tous connu d’instinct en étant bébé, et elle est capable aujourd’hui de transformer l’adulte que nous sommes.