Orange Antilles-Guyane. Le groupe s’engage au quotidien pour une société numérique inclusive en soutenant des actions dans l’éducation, l’insertion sociale et professionnelle. Rencontre avec Chantal Maurice, déléguée régionale Orange Guyane. – Texte Sandrine Chopot

Comment le « Vivre Ensemble » se traduit-il au sein du groupe Orange ? 

Chantal Maurice, déléguée régionale : Agir pour le Vivre Ensemble, c’est intégrer les enjeux économiques et sociétaux de son territoire et s’engager pour l’amélioration du quotidien. C’est un véritable sujet d’ancrage territorial pour Orange. En tant qu’opérateur télécom conscient de notre impact social, nous voulons être l’acteur de confiance qui donne à chacune et à chacun les clés d’un monde numérique responsable, c’est notre raison d’être. En Guyane, nos actions se concentrent sur l’accès aux réseaux, dans toutes les régions du territoire, et sur l’accessibilité au numérique.

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En quoi le groupe se positionne-t-il comme un acteur majeur du développement social ?

Contribuer à l’inclusion des populations et des territoires fait partie de notre responsabilité sociale d’entreprise. Nous investissons en permanence pour assurer la disponibilité, la sécurité, l’intégrité de nos réseaux et faire en sorte qu’ils soient accessibles à tous. Pour la troisième année consécutive, l’ARCEP, autorité publique de régulation des télécoms, a distingué Orange comme opérateur réseau le plus performant du territoire. C’est une fierté pour les salariés qui s’investissent au quotidien pour y parvenir et le rester.

Avec la crise sanitaire, les liens sociaux ont été mis à rude épreuve. Nous nous sommes attachés à aider, conseiller, accompagner nos clients, de manière réactive et solidaire. À titre d’exemple pendant le confinement, le Rectorat a signé une convention avec la Fondation Orange pour rendre possible la continuité pédagogique et mettre à dispostion des Airbox mobiles pour des familles sans accès à internet. Nous accompagnons les entreprises dans la mise en place du télétravail en leur proposant des solutions adaptées à leurs besoins.

« Deux FabLab solidaires à Cayenne et Kourou, permettent à des jeunes sortis du système scolaire de comprendre et de s’approprier les technologies du digital. »

En quoi la transmission des compétences numériques est-elle un levier d’insertion sociale et comment y contribuez-vous ? 

Le numérique fait aujourd’hui partie intégrante du quotidien. S’éduquer, suivre le travail scolaire des enfants, faire des démarches administratives, travailler à distance… nécessite quelques connaissances numériques. Il crée du lien mais peut aussi devenir un facteur d’exclusion. C’est pourquoi Orange a souhaité s’engager et agir pour un numérique inclusif.

La Fondation Orange accompagne différents projets sur le territoire. Je citerai deux actions phares pour la Guyane. D’abord, la création de deux Maisons Digitales à Macouria et Matoury, portées par les associations Guyaclic et PEP Guyane. Des formations gratuites aux outils numériques y sont proposées aux femmes en situation de précarité. Ensuite, deux FabLab solidaires à Cayenne et Kourou, permettent à des jeunes sortis du système scolaire de comprendre et de s’approprier les technologies du digital. D’autres actions sont déployées en faveur de l’innovation locale, des créateurs d’entreprises, des femmes entrepreneures, à travers la proposition d’accompagnements personnalisés pour développer leur activité. Le numérique est un accélérateur et un levier pour l’égalité des chances.

Quel bilan dressez-vous à ce jour de ces initiatives ?

Dans les maisons digitales, plus de 200 femmes ont déjà reçu une formation au numérique. Ces nouvelles compétences leur ont apporté plus d’autonomie, plus d’agilité dans la réalisation de leurs démarches administratives, mais aussi leur recherche d’emploi, comme par exemple la réalisation d’un CV.

Nos salariés Ambassadeurs digitaux animent régulièrement des Ateliers numériques à l’École de la 2ème Chance et dans nos boutiques pour s’initier aux réseaux sociaux, à l’usage responsable du smartphone ou à la protection des données personnelles sur le web. Les retours des participants sont très positifs. Ils témoignent de l’utilité de cette démarche dans un univers de plus en plus connecté.

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