Sylviane Eugène, SE Développement, donne les clés à tous les élèves et étudiants qui rencontrent des difficultés d’apprentissage. Qu’ils soient en échec scolaire ou qu’ils aient des besoins particuliers comme les enfants intellectuellement précoces, c’est souvent la méthodologie d’apprentissage qui est en jeu. Sylviane Eugène en a fait son domaine d’expertise pour le plus grand bonheur des parents et de leurs enfants.

Par Mathieu Rached

Les parents qui se tournent vers Sylviane Eugène, SE Développement, ont souvent plusieurs choses en commun. Sur le bulletin scolaire de leur enfant se répètent généralement les commentaires, « manque de méthode », « concentre-toi », « doit travailler plus », « doit fournir plus d’efforts », et ils ont souvent tout essayé pour faire de leur enfant un meilleur élève. En vain. C’est là que Sylviane Eugène intervient en apportant une nouvelle approche face à un problème qui semblait sans issue. Plus exactement, elle va chercher ce qui cloche, ce qui empêche un élève capable de redoubler d’efforts et d’heures de travail d’avoir les résultats qu’il mérite. En fait, simplement, parfois, les élèves n’ont pas acquis par eux-mêmes les bonnes méthodes d’apprentissage. Sylviane Eugène va les guider sur ce chemin-là. « Attention, je ne fais pas de soutien scolaire », sourit-elle. Au programme :
pas de cours de maths ni de dictée, mais un travail sur la façon qu’a chaque élève d’apprendre les matières qui lui sont enseignées. « Je leur apprends à apprendre », en respectant toujours leurs besoins spécifiques, car chacun a sa propre façon d’apprendre efficacement.

Gestion mentale 

Pas de « truc », ni de recette magique, mais une approche basée principalement sur la gestion mentale, un courant pédagogique qui explore, décrit et étudie les cinq « gestes mentaux » de la connaissance, à savoir l’attention, la mémorisation, la compréhension, la réflexion et l’imagination créatrice. C’est grâce à ces cinq gestes que notre cerveau peut intégrer ce qu’il perçoit de l’extérieur, pour nous permettre de répondre à des questions sur un texte, retenir une poésie ou résoudre un problème de maths.

Sylviane Eugène s’est initiée pendant 2 ans à cette pédagogie fondée dans les années 1970 par Antoine de la Garanderie, philosophe et pédagogue. De nombreuses navettes entre la Métropole et la Martinique lui ont fait cumuler soixante-dix jours de formation entre juillet 2014 et juillet 2016, date à laquelle elle choisit de s’installer professionnellement à Schoelcher. Aujourd’hui, lors des séances de méthodologie scolaire, elle permet à chaque élève de se rendre compte des outils qu’il a à sa disposition. Une découverte radicale.

« Je sais faire tout ça ! »

Avec l’aide de chaque élève, Sylviane Eugène mène en quelque sorte une enquête. Lors des entretiens en tête à tête, « je sais ce que je recherche mais je ne sais pas ce que je vais trouver ». Une fois qu’elle a une piste, elle peut faire travailler la faiblesse ou le blocage de son élève et lui faire prendre conscience que ce qui lui paraissait inaccessible est en fait à sa portée. Sylviane Eugène part toujours des situations de réussite en dehors de l’école (pratique sportive, musique, cuisine….) ; son interlocuteur se rend alors compte qu’en fait, il sait très bien se concentrer, faire attention, mémoriser, réfléchir… Il est donc capable de retenir des chiffres, comprendre un texte… À ce moment-là, concrètement « il se passe quelque chose de fort pour l’enfant. Tout change parce que tout à coup, pour la première fois il a fait une expérience incontestable, il réalise qu’il sait faire tout ça ! ». En quelques séances, en découvrant ses nouvelles capacités, en identifiant les processus qui commandent son cerveau à lui, il découvre une nouvelle part de son identité… « Le sentiment de valorisation et de confiance en soi qui en découle est immense », sourit la spécialiste.

À travers ces séances de travail, Sylviane Eugène a pour mission de « construire le contenant approprié, résume-t-elle. L’école s’occupe du contenu ». Des solutions concrètes et un rôle de guide qu’elle souhaiterait faire évoluer peut-être en travaillant plus en réseau avec d’autres spécialistes comme les psychomotriciens, orthophonistes, psychologues… voire même direc-tement au sein des écoles sous la forme d’ateliers. L’échec scolaire n’est pas une fatalité, « parce que réussir ça s’apprend, tous les enfants peuvent réussir ».

Sylviane Eugène SE développement

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