Virginie Alzérat, Koté Fête à Jarry « Croire à ce que l’on fait »

D’abord mère au foyer pendant quelques années, Virginie Alzérat a renoué en 2008 avec son héritage familial en créant Koté Fête, magasin spécialisé dans les accessoires de fête. « Je suis issue d’une famille de commerçants, j’y ai baignée toute petite », confie-t-elle.

Aussi, dès qu’elle a eu le déclic et le projet en tête, elle s’est lancée de manière assez naturelle. Puis, en 2011, après 3 ans passés à Pointe-à-Pitre, grâce « à un concours de circonstances, avec notamment l’opportunité d’un local bien placé », elle a fait le choix de s’agrandir et a déménagé son enseigne à Jarry. « 90 mètres carrés au sol, situés sur l’un des trois axes routiers principaux, indépendant d’un centre commercial… ». Idéal.

Les joies de la paperasse et le management de trois employés à temps partiel ne l’ont pas empêchée de poursuivre son chemin. Dans un secteur, la fête, où il faut tout le temps se réinventer, entretenir un « étonnement permanent », elle a réussi à maintenir et faire évoluer son offre.

Le point de départ de l’activité reposait sur la vente classique, où le client fait lui-même son choix de déguisement, de décoration, de ballons, etc. Mais dès le début de son activité, elle a tout de suite proposé un autre type de service, clé en mains, en s’associant au réseau www.ballonrama.com. Le client choisit en ligne des « bouquets de ballons »
à thème (mariage, anniversaire etc.), puis il vient récupérer sa commande chez Koté Fête. En janvier 2014, elle a été chargée par un client de concevoir et réaliser une mise en place de décors pour une bar-mitsva. Un exercice sur-mesure pour la jeune chef d’entreprise créative et manuelle. Portée par le bouche-à-oreille, cette première va devenir un service à part entière de son entreprise.

Depuis, elle travaille tous types de matières premières (papier, plastique, ballons…), qu’elle détourne de leur utilité pour créer un lieu de fête à la demande de particuliers, d’entreprises ou d’institutions. Le contrat est simple, « on doit faire exister les désirs des clients, tout en se rendant invisibles », explique-t-elle.

épanouie par l’exercice de la création, elle souhaiterait une seule chose : plus de temps. Pour pouvoir se mettre plus en retrait sur le volet opérationnel, et « se consacrer davantage encore à la création et au développement de nouvelles
idées ». Consciente aujourd’hui qu’elle a réalisé son rêve en créant sa société, elle espère aller encore « un peu plus loin » et continuer à accomplir ce dont elle a envie.